Cormoranche-sur-Saône

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Cormoranche-sur-Saône
Cormoranche-sur-Saône
Mairie de la commune.
Blason de Cormoranche-sur-Saône
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Veyle
Maire
Mandat
Jacques Pallot
2020-2026
Code postal 01290
Code commune 01123
Démographie
Gentilé Cormoranchois, Cormoranchoise
Population
municipale
1 162 hab. (2021 en augmentation de 5,35 % par rapport à 2015)
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 30″ nord, 4° 49′ 55″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 211 m
Superficie 9,85 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vonnas
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Cormoranche-sur-Saône
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Liens
Site web cormoranche.fr

Cormoranche-sur-Saône est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le territoire, bordé par la Saône, accueille la base de loisirs du lac de Cormoranche.

Les habitants sont les Cormoranchois et les Cormoranchoises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cormoranche-sur-Saône est située dans la région naturelle de la Bresse près de la région de la Dombes. À la frontière entre l'Ain et la Saône-et-Loire formée par la Saône, la commune est localisée au sud-ouest du canton de Vonnas, dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse du département de l'Ain.

Elle se situe à 9 km à au sud-est de Mâcon, à 37 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse, à 65 km au nord de Lyon et à 408 km au sud de Paris.

La population est dispersée dans plusieurs hameaux qui sont très proches les uns des autres. Seul Arciat, hameau situé près des bords de Saône est isolé des autres. Le Luisant, Cornet, Chapelan, la Roseraie, Noaillat et les Jaillets font partie de ses hameaux qui sont situés en périphérie du bourg.


Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Points extrêmes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Saône près du pont d'Arciat.

À l'ouest de la commune, la Saône fait office de frontière avec le département de Saône-et-Loire. En amont de la rivière, Cormoranche se partage l'île Damprun avec Grièges.

La Saône n'est pas le seul cours d'eau de Cormoranche. L'Avanon qui se jette dans la Saône forme une frontière entre le village et Garnerans. Au nord de ce ruisseau, le Creusençon se jette lui dans la même rivière.

En plus des cours d'eau, on y trouve deux plans d'eau. Le lac de Cormoranche, intégrée à une base de loisirs prisée des touristes, est séparée en deux par une digue. La plus petite partie, celle située au sud, est réservée aux baigneurs tandis que celle du nord est réservée aux pêcheurs, aux pédalos et aux sportifs pratiquant la voile. Près de ce lac, au lieu-dit la Mouille, un plan d'eau, reliée à la Saône, se situe près d'une carrière.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes de communication.

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Route D 51A avec le pont d'Arciat.
  • La route départementale D 933 traverse l'est de Cormoranche. Elle permet de rejoindre Laiz et Pont-de-Veyle par le nord et Thoissey et Garnerans par le sud.
  • La route départementale D 51 est l'axe de communication principal de la commune puisqu'il traverse le bourg. Au nord, les automobilistes peuvent se diriger vers Mâcon et Saint-Laurent-sur-Saône. Au sud, la voie se termine au carrefour giratoire de la route D 933, au lieu-dit les Jaillets.
  • La route départementale D 51A relie Cormoranche à la Saône-et-Loire, c'est par cette route que passe le pont d'Arciat.
  • La route départementale D 51B traverse une petite partie de la commune à au nord et permet de rejoindre Grièges ainsi que Pont-de-Veyle.
  • La route départementale D 96 débute au bourg près de l'église. Elle continue en direction du sud-ouest et se dirige vers Cruzilles-lès-Mépillat. La route D 933 sépare cette route en deux tronçons distants de 500 mètres.
  • La route départementale D 96B débute au carrefour giratoire où terminait la route D 51. Elle permet de rejoindre la commune voisine de Bey.

Aucune autoroute ne traverse la commune bien qu'il en existe trois à proximité.

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

La gare.

Au début du XXe siècle, avec l'exploitation du réseau des tramways de l'Ain, la commune était traversée par la ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes longue de 81 km. Elle longeait la ligne PLM[8] et desservait la gare de la commune. Avant 1940, ce réseau ferroviaire ferma et fut remplacé par un service de transport par cars.

Aujourd'hui, on ne trouve plus qu'une voie ferrée traversant Cormoranche. La ligne à grande vitesse Paris - Lyon - Marseille traverse le nord-ouest de la commune avant de se diriger vers Grièges puis la retraverse une deuxième fois dans le sud-est. La gare de Mâcon-Loché-TGV, au sud-ouest de Mâcon, est desservie par quelques TGV Paris - Marseille et Paris - Genève.

Cependant, la commune ne profite pas que de cette ligne ferroviaire. La ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[9]. Une gare pour les TER Rhône-Alpes est située à proximité : la gare de Pont-de-Veyle installée à Crottet. De plus, la ligne traditionnelle Paris - Marseille via Dijon passe à Mâcon. La gare de Mâcon-Ville, est desservie par des TER Dijon - Mâcon - Lyon et quelques TGV reliant le nord-est de la France à la Méditerranée.

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

La Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial. La Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Arrêt sur la place de la Mairie.

La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr[10]. Deux arrêts y sont installés et sont desservis par la ligne 114 (Sens Belleville - Mâcon et sens Mâcon - Belleville). Un arrêt est près de la mairie (Arrêt Place de la mairie) et l'autre est situé le long de la route départementale RD 933 (Arrêt RD 933 - Les Jaillets).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cormoranche-sur-Saône est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (28,6 %), forêts (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), eaux continentales[Note 3] (13,7 %), zones urbanisées (11,4 %), terres arables (8,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée du village.

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

La première trace du village date de la fin du Xe siècle[17], dans le cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, sous le nom de Cormolingias. La même source donne Cormarenchia au début du XIe siècle et Cormerenchia à la fin du siècle. En 1173, Cormarenc est cité alors que la commune est nommée en 1279 sous le nom de Cormarenchi. À la fin de ce siècle, on trouve des références à Cormarenchia. Dès 1548, un pancarte des droits de cire fait référence à Cormarenchy. Dans un de ses ouvrages sur la Bresse, Guichenon nous apprend qu'au milieu du XVIe siècle, le village était nommé Cormarenche. Un siècle plus tard, Cormoranches est le nom pour se référer au village bressan vers 1656 selon les visites pastorales, on trouve aussi la variante Cormaranches en 1670 dans l'enquête Bouchu.

Enfin, en 1757, Cormaranches devient Cormaranche avant de devenir Cormoranche à la fin du siècle. Elle prend temporairement le nom de Cormoranche-Bey à la suite de l'absorption de Bey qui sera rétabli en 1817. En 1908[18], le complément -en-Saône est ajouté au nom de la commune afin de faire le lien entre le village et la rivière. Ce complément fut aussi ajouté afin d'éviter la confusion avec le village de Cormaranche-en-Bugey, commune localisée dans l'Ain.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Cormoranche vient de Curtis Molingas[19]. Curti vient du latin cohors, cohortis, qui signifie enclos, cours d´une ferme, basse-cour. Au Moyen Âge, il désignait un ensemble d'exploitations regroupées géographiquement et souvent placée sous l'autorité d'un seigneur.

Histoire[modifier | modifier le code]

Niveau des crues de la Saône à Arciat. L'indication du haut est celle de la crue de 1840, celle du bas est celle de 1955.

En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, Cormoranche appartient à la France avec l'acquisition par celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.

Entre 1790 et 1795, Cormoranche était une municipalité du canton de Pont-de-Veyle, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes. En 1796, la commune fusionne avec celle de Bey et prend le nom de Cormoranche-Bey[18], les deux communes sont rétablies en 1817.

La Saône fait souvent l'objet de crues qui inondent régulièrement les prairies du val de Saône. Deux d'entre elles furent particulièrement marquantes. La plus importante date de 1840 où les eaux ont atteint près de deux mètres et demi de hauteur au hameau d'Arciat. Une autre date de 1955 où les eaux ont atteint un peu moins de deux mètres au même endroit.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Arciat[modifier | modifier le code]

Le port d'Arciat est mentionné dans une charte d'environ l'an 1080 : quoddam portum qui dicitur Arciacus[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Maires de la commune[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Jean-Paul de Saint-Jean    
2001 2008 Georges Gallay PS  
2008 2020 Yves-Augustin Chappelon LR Cadre - Réélu en 2014
2020 En cours Jacques Pallot    
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Localisation des villes jumelées avec Cormoranche-sur-Saône.
Localisation des villes jumelées avec Cormoranche-sur-Saône.
Voir l’image vierge
Localisation des communes jumelées.

La communauté de communes de la Veyle dont Cormoranche fait partie est jumelée avec la commune allemande de Straubenhardt, située dans le Bade-Wurtemberg, à la porte nord de la Forêt-Noire entre Karlsruhe et Pforzheim. Après quelques échanges entre associations en 1999, le jumelage entre Straubenhardt et le canton de Pont-de-Veyle a été concrétisé par la signature de la charte lors de la grande fête organisée au château de Pont-de-Veyle en 2000[21].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

En 2021, la commune comptait 1 162 habitants[Note 4], en augmentation de 5,35 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7491 0861 077915975996926912926
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
902893863807778746721728730
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
744752791730706653636637683
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6706687528317809041 0091 0641 118
2021 - - - - - - - -
1 162--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune possède une école publique de la petite section jusqu'au CM2 qui accueille aussi les élèves de Bey.

Avant la rentrée 2016, les élèves de cette école passant en 6e étaient dirigés au collège George-Sand de Pont-de-Veyle dont le lycée de secteur est le lycée Lamartine, situé à Mâcon dans la région bourguignonne. À la suite de la construction d'un nouveau collège à Montceaux, le collège de secteur est désormais le collège Bel-Air situé à Thoissey dont le lycée de secteur est le lycée Aiguerande localisé à Belleville-sur-Saône.

Sports[modifier | modifier le code]

Entrée de la base de loisirs.
  • Deux stades de football dont un réservé aux plus jeunes accueillent les rencontres de l'ES Cormoranche qui possèdent des équipes de U7, U9, U11, U13 et de seniors. Pour les jeunes du niveau U15 à U19, ils évoluent au FC Veyle Saône, anciennement JS Canton de Pont-de-Veyle.
  • Le lac de Cormoranche est un lieu privilégié pour les baigneurs en été ainsi que pour les pratiquants de sports nautiques. Pendant toute l'année, le lieu est prisé des promeneurs et des cyclistes. Il fut créé durant les années 1980 à la suite des travaux de la ligne TGV qui nécessitaient l'extraction de terre.

Médias[modifier | modifier le code]

  • Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes de l'Ain. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
  • Le Journal de Saône-et-Loire est un quotidien proposant les actualités de Saône-et-Loire ainsi que celle de la rive gauche de la Saône.
  • Le journal Voix de l'Ain est un hebdomadaire publié les vendredis qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
  • La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

Numérique[modifier | modifier le code]

Depuis 2012[25], la commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église romane Saint-Didier[26] date du XIe siècle et a une voûte en cul-de-four.
  • Le château de Montportail fut construit au XVIIe siècle sous la direction du chambellan du roi de Sardaigne. Il servait de relais de chasse entre Paris et la Sardaigne et comportait une chapelle Sainte-Catherine. Détruit vers 1930, il ne reste que deux vestiges, un bâtiment carré appelé Belvédère et le portail d'entrée.
  • Face à l'église, on trouve une fontaine où jaillit un jet d'eau au centre.
  • La maison Rozier, sur la place de l'Église, est un ancien prieuré du XIIe siècle.
  • Motte dite « poype d'Amoret » citée en 1272[27].
  • Le pont d'Arciat : le , le nouveau pont d'Arciat entre Crêches-sur-Saône et Cormoranche-sur-Saône est inauguré. Ce pont d'une longueur de 263 m est construit en béton-acier.
  • Au cimetière, un monument honore les soldats de la commune tombés au combat.
  • Sur la place du foyer rural, on trouve un monument en l'honneur des hommes qui se sont voués à la France durant les grands conflits du XXe siècle.

Zones naturelles protégées[modifier | modifier le code]

Les prairies au hameau d'Arciat.

Les prairies inondables du val de Saône sont classées zone protégée depuis 1994[28].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[29].

La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Volailles de Bresse[30].

La commune viticole de Cormoranche-sur-Saône a l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[31].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Cormoranche-sur-Saône Blason
De gueules à la bande ondée d’argent chargé d’une bande ondée d’azur, accompagnée en chef d’un lion d’hermine et en pointe d’une volute de crosse d’or[32].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé des habitants des communes de l'Ain
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Cormoranche-sur-Saône et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Ligne Trévoux <> Saint-Trivier-de-Courtes, sur tramdelain.fr.
  9. Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
  10. Horaires ligne 114 sur car.ain.fr
  11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. Dictionnaire topographique de l'Ain, p.132
  18. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs », sur henrysuter.ch
  20. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, A. Brun, Lyon, 1873, p. 11 (lire en ligne).
  21. « Jumelage du canton de Pont-de-Veyle avec Straubenhardt (Allemagne) », sur pont-de-veyle.com.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Cormoranche-sur-saône - Fibre optique : les raccordements sont en cours
  26. À voir à Cormoranche-sur-Saône, sur cc-pontdeveyle.com.
  27. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 20 (cf. Cormoranche).
  28. « Zone de Protection des Prairies humides du Val de Saône : arrêté préfectoral du 25 février 1994 », Préfecture de l'Ain
  29. Bourg-en-Bresse, ville départ, sur letour.fr.
  30. Aire géographique de l'AOC Volaille de Bresse.
  31. Placido Llorca, « Cormoranche-sur-Saône, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  32. Blason de Cormoranche-sur-Saône, sur armorialdefrance.fr.